Il y a une grave pénurie de main-d’œuvre dans le milieu de l’éducation et depuis cinq ans, la CAQ n’a rien fait pour s’attaquer sérieusement au problème. Ça fait un an que le ministre Bernard Drainville est en poste et il n’a toujours pas l’ombre d’un plan pour répondre aux immenses défis dans le réseau. Les solutions à la pièce du ministre Drainville n’ont pas ramené de profs dans nos classes.
Pour régler un problème d’envergure, ça prend un coup de barre. Québec solidaire a un plan pour régler la pénurie de main-d'œuvre dans le réseau de l’éducation : le Plan Ghazal.
Bernard Drainville a une liste d’épicerie, Ruba Ghazal a un vrai plan cohérent.
Mettre fin à l’école à trois vitesses
L’école à trois vitesses nourrit un cercle vicieux : les critères d’entrée sélectifs et les coûts exorbitants pour les projets particuliers font en sorte que les enfants des milieux défavorisés et ceux qui éprouvent des difficultés d’apprentissage sont privés de cette opportunité.
Résultat : Ça crée deux catégories d'élèves et les profs ont plus de plans d’intervention par classe, plus de charge de travail, et quittent le réseau en plus grand nombre. Il faut mettre fin à l’école à trois vitesses si on veut venir à bout de la pénurie de main-d’œuvre.
Que ce soit du sport, des arts, de la musique ou des programmes scientifiques, tous les élèves qui le désirent devraient avoir accès à des programmes particuliers qui les motivent.
Québec solidaire propose :
D’assurer la gratuité de tous les projets particuliers dans nos écoles ;
De mettre fin aux processus de sélection afin de garantir un accès à tous les élèves qui le souhaitent ;
Un grand rapatriement des établissements privés vers le réseau public;
De mettre fin aux subventions pour les écoles privées qui ne souhaitent pas intégrer le réseau public.
Ramener et garder nos enseignant-es dans le réseau
Pour assurer la réussite de nos élèves, on a besoin d’enseignant-es, de personnel de soutien et de professionnel-les qui s’épanouissent dans leur travail. Le gouvernement de la CAQ et les libéraux avant eux ont systématiquement dévalorisé la profession enseignante. Résultat : nos profs sont à bout de souffle et sont de plus en plus nombreux à quitter le navire.
C’est le temps qu’on redore le blason de cette profession. Ce sont eux et elles qui éduquent nos enfants, on leur doit respect et écoute! Pour y arriver, Québec solidaire propose :
D’alléger les tâches, notamment en révisant le nombre de bulletins et les types d’évaluations ;
Un grand rattrapage salarial pour atteindre la moyenne canadienne, les profs du Québec étant parmi les moins bien payés au Canada ;
Reconnaître l’autonomie des enseignant-es, qui sont LES spécialistes dans la classe ;
Donner de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires au personnel de soutien et aux professionnel-les de l’éducation
Rendre le métier de prof plus attirant
Il faut revaloriser les gens qui travaillent déjà dans nos écoles, mais aussi donner le goût à la relève de venir dans le réseau de l’éducation. Les mauvaises conditions de travail ont des conséquences dramatiques : le quart des nouveaux profs partent dans leurs cinq premières années d’enseignement. Nous sommes face à un drame national.
Il faut agir aujourd’hui pour donner le goût à la relève de travailler dans nos écoles pour former la génération de demain. C’est pourquoi Québec solidaire propose de :
Rémunérer tous les stages en éducation pour inciter les étudiant-es à compléter leur diplôme;
Offrir plus de soutien aux nouveaux enseignants;
Planifier les effectifs sur plusieurs années.