Tout d’abord, on estime à 50 % la proportion d’étudiants qui intègreront le réseau public. De plus, la plupart des élèves qui transiteront vers le public le feront parce que l’école privée qu’ils fréquentent aura décidé d’intégrer le système public au terme de la période de transition. Enfin, Québec solidaire a l’intention également de réinvestir massivement dans l’éducation publique, qui en a grandement besoin, pour s’assurer que les services soient améliorés.
Cesser de financer les écoles privées avec l’argent de la population ne règlera pas tous les problèmes liés au système d’éducation, c’est vrai. Ce qui est clair cependant, c’est que de payer des privilèges à une minorité d’élèves à même les fonds publics, ça affaiblit notre réseau injustement, ça renforce les inégalités socioéconomiques et ça n’améliore même pas la réussite scolaire.